11 octobre 2011

En congé!!

Je ne sais pas si c'est moi qui vient de le remarquer ou si je fais face à un nombre anormalement élevé de gens fatigués, mais tout cela m'a amenée à une réflexion.

C'est quoi, être "en congé" ?

J'entends mes amies dire "j'ai besoin d'un congé.. je rêve d'une journée de congé... "
Je les entends même dire, lorsque les enfants sont chez papa, ou à l'école, ou chez les grands-parents pour le weekend, qu'elles ne sont pas "vraiment en congé".

J'entends alors.. que le lavage n'arrête jamais.
Qu'elles doivent en profiter pour faire le ménage et l'épicerie.
Qu'elles ont pris un rendez-vous pour ci ou pour ça.

Lorsque les enfants sont là, oh misère, on crie au drame si j'ose dire que le weekend est un beau congé en famille.

Bon. Mettons une chose au clair. Je suis consciente que pour l'instant, je ne travaille pas et donc, je peux tout faire la semaine et profiter de mes weekends un peu plus qu'un parent qui travaille à temps plein. Je le sais, vos weekends sont remplis d'obligations.

Mais....

SIIIIIII on se créait un congé?
Ou mieux.. SIIIIII on changeait notre définition du mot congé?

Ne serions-nous pas un peu moins fatiguées, négatives, déprimées, débordées si on apprenait à profiter de ces moments. Ces moments où le cadran ne sonne pas le matin. Ces moments où on ne panique pas à l'idée d'avoir oublié de mettre un "ice pack" dans la boîte à lunch ou d'avoir retourné le cahier de dictées signé.

Un congé, quelques amies m'ont dit que c'est lorsqu'elles étaient seules et sans aucune obligation. Pour ça, ça prend une gardienne, du temps, un endroit "ailleurs" même peut-être, une organisation d'enfer le reste de la semaine pour tout faire et arrêter l'esprit en paix.

C'est compliqué, non, pour relaxer?

Et SI on choisissait nos batailles le weekend, pour profiter du temps qui passe?
Si on prenait notre vendredi soir, (ou un soir de semaine) seule, par exemple, pour aller faire l'épicerie tranquille.
Si on décidait que le samedi après-midi, on faisait une sortie en famille ou une activité à la maison.

Si une fois de temps en temps, on vivait dans notre maison, sans le bruit de fond du lave-vaisselle, de la laveuse ou de la balayeuse.

Si on apprenait à considérer qu'une journée sans routine, c'est un congé. Non, ce n'est pas une VACANCE. La vie de parent n'arrête pas.
Mais faire les choses à son rythme, choisir des activités qu'on aime, profiter du soleil d'après-midi, lire à 11h un article dans une revue.
Prendre son café en pyjama en feuilletant le journal.
S'étendre sur le divan pendant que les enfants jouent.

Changer la définition de congé, il me semble que c'est déjà reposant.

À trop attendre le moment où on pourra se payer ce weekend de couple dans une auberge pendant que les enfants sont à la maison avec grand-maman qui cuisinera les repas de la semaine et fera notre lavage... pourquoi ne pas relaxer, profiter, vivre ici et là, lentement, plus lentement, et considérer que ça fait du bien?

4 octobre 2011

La vie, la vie...

(clin d'oeil à une série télé que j'ai beaucoup aimé, par le fait même.)

La rentrée est passée.
Les livres ne sentent déjà plus le neuf.
L'odeur du Sharpie est disparue.
Certains coins de duo-tangs commencent déjà à plier.
La boîte à lunch à motif de football a déjà passé une nuit dans l'école.
Les devoirs sont longs.
Ma doudoune aime les lettres attachées, même si pour elle, c'est un défi qu'on ne relèvera pas à tout prix.
Mon fils lit des petites phrases et en est très fier.
Comme prévu, la 1ère année est plutôt facile pour lui.
L'enseignante de ma fille a téléphoné 3 fois à la maison.
Mon fils s'est fendu la tête dans l'autobus.
À cause d'un congé maladie, ma fille en est maintenant à sa 3ème accompagnatrice, cette année.
Les CVs que j'envoie ne donnent pas suite... j'en envoie d'autres.
J'ai fait le tour de mes idées de lunchs, déjà.
La gestion des devoirs non autonomes X 2 va quand même bien. La facilité de fiston y est pour beaucoup.
J'ai redonné mon nom, je suis sur le Conseil d'établissement de l'école.
J'ai démissionné du Comité EHDAA de la Commission scolaire.
J'ai des idées qui germent. J'ai des amies qui ont des idées qui germent. J'ai besoin de projets.
J'ai renoué avec la solitude. Et en ai profité pour aller déjeûner au resto avec une amie, petit plaisir coupable en attendant une job.
Je suis motivée à parler plus et encore plus de la dyspraxie. Ça paraîtra, bientôt!
L'automne est installée, il fait froid, mais je résiste à partir le chauffage.
Apparemment, les pommes se sont déjà rares dans les vergers, on aura manqué notre coup?

Septembre est terminé, laissant derrière nous les premiers éclats de cette nouvelle année (les années commencent en septembre, une fois qu'on a des enfants d'âge scolaire!!).

Et vous, la vie la vie.. ça va comment?